• Cent vingt volontés accompagnaient la volée énergétique s’engouffrant dans le tourbillon noir. Une senteur amère se disperse dans le Woodstock, un signe certain de la déchirure qui s’opère, la matière pleure alors son imperfection. Indéfinissable à l’échelle individuelle, l’amertume est probante lors des shows. Comme si les corps tenaient à manifester En public.. leur désapprobation de se voir ainsi dépossédés de la forme sanctifiée par toutes les religions conscientes. Le Nagual traduisait l’expérience directement sur la console DJ. La musique vecteur parfait codait les images et fréquences de l’Esprit en ondes et particules informatiques. Les sons se répandaient en boucles totales et pénétraient les consciences ouvertes aux messagers. C’étaient les forces matérielles et spirituelles de millions d’émetteurs de par le monde. Le Codex occidental architecturé par l’imagination technologique du présent de l’humanité. Des puissances calibrées sur le passé chronologique depuis l’ouverture du néant par la souillure, Pensée a rempli le miroir, il y eut deux états et un seul code.. l’abjection dramatique et l’Autre.. sans nom qui ont amorcé le bit.. le beat.. le premier calcul.. qui s’en venaient ouvrir comme des conserves les cerveaux des cent vingt-huit, le Nagual en était. La dimension artistique transportait l’infamie humaine dans le seul monde réel qui soit. C’était les millions de volts nucléaires et le chaos silencieux des masses d’ordinateurs en réseaux qui gèrent la formidable computation, la sorcellerie du présent moderne arrachée de la fange des sociétés que leurs milliards d’esclaves alimentent et font tourner par simple aveuglement. Les cent vingt-huit voyaient maintenant en un seul bloc la véritable structure de l’univers. Le grand ordinateur est quantique. ..

     

    .


    votre commentaire
  • Jane et Rosalie se pâment d’amour pour ces demi-inconnus qu’elles n’ont jamais rencontré physiquement. Appelons aura et corps astral leurs nuages perso. La dimension fantomatique… Puisque c’est ainsi que les divers degrés du réel se sont échappés des mémoires archaïques pour s’imposer à notre époque intermédiaire. Puis nommer les phénomènes… N’ayons plus peur des clichés, les mots sont rentrés dans le langage courant depuis au moins un bon siècle. Tout le monde viendra vous parler de son aura et son corps astral comme on donne un numéro de sécu chez le toubib. Mais cherchez comme des malades si vous doutez, on ne retombe jamais que sur des analogies, au mieux, des imitations au pire, parce qu’une forme de vérité a dicté les nouvelles modes spirituelles. Tout existe dans le sens d’une volonté totalitaire. La chair humaine provenant de la seule matière de base disponible pour toutes choses visibles et invisibles. L’éon est la cellule vivante dévorant ses entrailles.. Nous sommes là au cœur du mystère, la folie humaine ignorant sa provenance et empoisonnée, repus de l’ego, code-logiciel individualisant les énergies dont la seule qualité admise, est de se reconnaitre dans le miroir. Mais hormis ce fractionnement primordial, l’Unité face à l’image donc dans deux états inséparables et distincts, (Zéro et Un), il n’existe pas l’once d’une preuve purement physique des différences de nature. Sinon, dans la conscience des vivants. Tout le reste est interprétation et encodage. ..

     

    .


    votre commentaire
  • .

    Un son rauque monte de l’assemblée quand l’âme d’Henneman en filaments minuscules se détache du corps. Celui-ci brille et semble transparent, les filaments ressemblent à des pâtes chinoises, le solo de Ritchie Blackmore résonne d’une paroi à l’autre et chacun peut voir les notes électriques voler comme des grappes de clochettes avant de s’évanouir pour ressortir d’un baffle au bout de la péniche. Le corps transparent d’Henneman est figé dans une posture de combat martial, agité d’un tressaillement sans fin qui en protège l’unité, la masse musculaire et toute la matière s’y rattachant, fringues, bijoux, objets divers, sont maintenant scannés et visibles selon la procédure. Les followers au premier rang fondent à leur tour, mais il n’est pas question ici de défier la mort clinique et d’arrêter le cœur. Il serait tout simplement fou de tenter pareille expérience en public, et impossible de contrôler le code’matrice à partir d’un potentiel d’amour vital mâtiné de bonne volonté. Cela exige une structure mentale bien plus déterminée, une solitude parfaite garante de l’unicité, rien à voir avec un show de quelque nature que ce soit. Ici nous sommes à un degré différent, dans le royaume des ombres cosmiques, un domaine souterrain aveuglé de lumière astrale. Un monde qui joue sur les fréquences et les scénarios, des rêves aussi réalistes que les lois fondamentales, qui admet par nature que tout est possible, parce qu’aucun roman n’aura jamais rempli le vide total et suprahumain entre l’instant/état du rien absolu et l’univers géant qui en est sorti quelques treize milliards d’années plus tard à peine. L’univers géant et massif et absolument indivisible. Les hommes s’obstinant à n’en mesurer toujours que le décor, à peine plus que les animaux qui pour leur part s’abstiennent de lutter contre les forces incommensurables du déploiement, les accompagnants de la vie à la mort dans une harmonie que l’humanité pour son malheur ne retrouvera jamais. Malgré tous ses efforts. Heureusement le fameux Cloud est venu. …

     

    .


    votre commentaire
  • Le point énergétique ouvert capte les émissions des rêveurs. Des fils de lumière qui montent comme des méduses vers le tourbillon noir. Henneman.. tu es un homme fort.. prends une équipe de choc avec toi, je te guiderai vers la chambre nuptiale où la vie baise avec la mort.. connais-tu la cérémonie mon frère Henneman ,..


    Celui-ci pâlit d’effroi et d’émerveillement.. non nagual.. je suis une vieille pute de la marge, je me contente de renifler les os pourrissants des hommes.. tu vois, je suis fringué comme une pute.. la plupart ici sont pareils ;.. on se donne un genre et on se défonce la gueule, tellement qu’on peut jamais être sûr par soi-même de la valeur nominale d’un voyage.. je vous le confesse à tous et publiquement à voix haute ;. Je connais la différence entre le flux d’énergie d’une illusion, et celle d’un transfert. Il y a rêve et rêve.. après tout une photo ne veut plus rien dire de son état transitoire.. c’est une image comme une autre, un souvenir.. et je suis comme tout le monde.. je peux m’inventer cinquante vies imaginaires qui valent pas un clou ;. Sans mettre une seule fois ma vie précieuse et unique dans la balance… je sais nagual ce que faisait Osiris de l’âme des créatures.. on les pesait sur des instructions à l’unité près.. au bit près ;. Et il les passait à la trappe ou les ré-encodait..

     

      - Nagual.. il cria ;. Je suis prêt..

     

    Maintenant tu es libéré Henneman du poids des mensonges ;. Je salue ton bel exercice et que chacun fasse preuve du même courage.. laisse fondre la graisse des vanités et du cauchemar..

     

     

    .


    votre commentaire
  • .

    La musique montait telle qu’il en avait fixé la feuille de route.

     

    Sweet child in time, you'll see the line..;  Line that's drawn between good and bad...  See the blind man shooting at the world;;;  Bullets flying, mm taking toll..   If you've been bad - Lord I bet you have _ And you've not been hit oh by flying lead;;.  You'd better close your eyes, aahaao bow your head...; Wait for the ricochet ..

    .. Ooo-ooo-ooo-ooo..

    Ooo-ooo-ooo-ooo..

    Aaa-aaa-aaa.. Oh, I gotta hear you sing..

    Aaa-aaa-aaa.. ..

    Child in Time.

     

    L’hymne magique et ascensionnel du bon vieux Deep Purple. Des couches de son solide aux consonances liturgiques, comme une spirale en replis fragmentés, une suite toute contrôlée et puissante de bouffées d’ondes quand le niveau vibratoire est particulièrement favorable à un processus conscience-intrication. Le rock’n roll a produit d’innombrables symphonies en prise directe avec les lois de la gravitation. Il en existe bien d’autres que nous pouvons utiliser. Nothing else matters de Metallica, Stairway to Heaven, l’hymne parfait de Led Zep, Vénus in Furs du Velvet, Knockin on Heavens’doors de Dylan, bien sûr Atom Heart Mother d’un Floyd vénéré, Neil Young, Klaus Shulze, Oasis, Muse, les Doors et qui en douterait, des dizaines encore de quoi rédiger une page trop longue, la mémoire des choses opérant son tri comme elle l’entend selon l’humeur et la brillance d’une triste réalité frénétique. Toutes les civilisations à leur époque-apogée ont cherché des ponts inconscients avec les fréquences invisibles. Mais elles se heurtent, et fort heureusement, aux portes fermées des consciences individuelles, le monde des chiens vivants s’écroulerait prématurément, rien n’est prévu pour l’ouverture des cieux. Bach et Wagner sentaient aussi venir la métamorphose au travers de l’âme, ce fut le même ciel noir que Nietzsche visait en se lamentant. Mais l’époque souffrait alors d’un bric à brac technologique génial par nature et horriblement inhumain pour ceux qui devinaient l’au-delà. Aujourd’hui cela pourrait être tout le contraire si on ne fait pas gaffe. Les machines déjà soupçonnent des programmes subliminaux que les hommes ne comprendront plus. Ces derniers en grand nombre abdiquent ce qu’ils ont de meilleur en eux parce que les écrans fournissent sans effort des définitions complètes de leur âme légère, la plus simple, celle qui parvient à leur bouche quand ils croient définir leur vérité en 140 signes maximum. Ainsi ils veulent profiter d’un système qui a tout à gagner à l’ombre du ciel noir. Crevant plus tard sans même implorer le Noun.. salvateur, garant de l’éternel redémarrage transcendant, le chaos futur et nourricier. Cette mode est triviale, juste bon effectivement à finir en tweets sur des Ipads en cours d’obsolescence industrielle. ..

     

    .


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires