• 1.24

     

    Il retrouva le ciel ténébreux. Grimaça et se dit qu’il allait attendre le dernier moment pour voir. Son rendez-vous n’allait plus tarder. Se demandant en quoi toute cette affaire le concernait. Logiquement il lui aurait fallu appeler les secours. Ce qui signifiait un tas de problèmes et peut-être des accusations sous un prétexte quelconque. Il ne parvenait pas à se décider et souffla encore. Ainsi il n’eut pas immédiatement conscience qu’un long véhicule gris ralentissait à sa hauteur. Pas plus que la monstrueuse voiture quelques secondes plus tôt, il ne l’avait vu sortir du tunnel. C’était un camping-car taillé comme une locomotive. Il avait l’allure des trains rapides au point que c’en était troublant. Un engin qui émettait un feulement doux et régulier. Quand il pila sur l’aire d’arrêt des bus il s’en échappa un souffle pneumatique. Celui de la porte latérale qui s’ouvrait. Son regard ne rencontra qu’une lumière aveuglante. Il avait beau cligner des yeux, il faisait tellement clair à l’intérieur de l’habitacle qu’on ne pouvait y distinguer quoi que soit. De toute façon il ne s’attarda pas et grimpa les marches très naturellement. Comme dans un rêve. ..

     

     

     



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