Le nagual fixait le rêve dans son voyage. Le scénario prévoit trois actes bien différenciés et leur mise en scène, dans la limite d'une réalité évidemment. Parce que tout peut disjoncter et n'importe quand. La chambre nuptiale est prête à accueillir le rêve. Henneman est toujours bien physiquement campé à deux mètres des consoles. Il brille dans le bleu glauque du Woodstock, vaisseau onirique remonté à partir d'une ancienne péniche à quai. Jane et Rosalie l'entourent et dansent sur un reggae ultra simple et incroyablement chaloupé. Instrumental Reggae, un inédit des Stones (remixé et porteur du flux)tiré d'un bootleg. Jane et Rosalie, vous êtes le booster.. leur énergie dessine une bulle lumineuse , et c'est elle qui alimente "au contact" le corps astral d'Henneman qui est un paquet d'ondes cadencées. Puis lourd changement d'ambiance, soudain et brutal. L'électro métal met en panique le light-show, tout vient d'accélérer , une suite de craquements dissout les perspectives et la plupart ferment les yeux, le gros son est plombé, les squelettes sont à nu quand les murs du temps naturel sont franchis. Les danseurs conservent leur position verticale en s'accrochant aux mesures qui sont des lignes concrètes comme des lasers. Cet espace infini est une mémoire antérieure, mais son plan est de nature contemporaine, un reflet A-temporel (perception et pratique du Temps Complet) des connaissances humaines. Espace/temps enfin sont ce qu'ils sont, des abstractions pures et divines, que les consciences peuvent prier, implorer, observer, traverser dans un sentiment de gloire et de folie, d'une définition technologique dans le susbtrat aérien. Les sensations sont aussi enivrantes que dangereuses, tout va se jouer à ce stade, elles livrent de profondes vérités que nul ne peut se vanter de comprendre. La voix d'Henneman est sombre et cuivreuse. ..

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